LES GRAVEURS DE SCEAUX, ETC. (1454-1620).
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614.  Sentences des Requêtes du Palais en faveur de Claude de Héry. - iw décembre
i562.
Sentence des Requêtes du Palais rendue au profit de Claude de Héry, m" tailleur et graveur général des monnaies et bourgeois de Paris, contre Jean Joly, procureur en Parlement, et Geneviève Bigan, sa femme, au sujet d'une rente de 20 livres tournois constituée par lesdits époux audit Claude de Héry.—-(Arch, nat., X3A 56.)
615.  - 22 mars 1563 (n. st.).
Sentence des Requêtes du Palais ordon­nant de procéder à la saisie des biens de Jeanne Glaine, veuve de Pierre Charpentier, remariée à Geffroy Bruynain, pour une somme de 2 4 livres 15 sols au profit de Claude de Héry, graveur général des mon­naies de France, tant en son nom que comme tuteur et curateur des enfants mi­neurs de feu Thierry de Héry et de Gillette Audouyn, sa femme.-—(Arch, nat., X3A 56.)
616.  Jean de Fontenay (1), tailleur en jais. - 19 novembre i5yo.
Contrat de mariage de Jean de Fontenay, maître tailleur en jais, originaire de Gour­nay en Normandie, et d'Oudette Girard, fille de feu Laurent Girard, avec donation mutuelle et stipulation d'un douaire de 20 livres.
Sont témoins du futur: Etienne Lery et Audry Huartemissi, tailleur en gectz, ses amis; de la future : Nicolas Beauclerc, beau-
frère et Jean Laurent, compagnon menui­sier, cousin. — (Arch, nat., Y 111, fol. 93 r°.)
617. Nicolas Briot et Pierre Turpin.
Arrêt du Conseil Privé, rendu à la requête de Nicolas Briot, graveur général des Mon­naies (2', interdisant à Pierre TURPIN, graveur, la fabrication des grands et petits sceaux de la Chancellerie dc France et des chancelleries des Parlements et cours présidiales. - i3 dé­cembre 1606.
Sur la requeste presentée au Roy par Ni­collas Briot, graveur general de Sa Majesté, tendant à ce que deffences fussent faictes au nommé Pièrre Turpin, graveur, et à tous autres de quelque estat et condition qu'ilz soient, de s'ingérer en la fabrique des grandz et petitz sceaux de là Chancellerie de Sa Majesté, et des sièges présidiaux, ains seullement audit graveur general et suivant ses lettres de provision et ordon­nances aux charges accoustumées, et ce à peine de cinq cens livres d'amande et de punition corporelle, et cependant permettre < aud. Briot faire saisir les coings, marques et marteaux et autres ouvrages concernant led. office de graveur géneral, faictz et fà-bricquez par led. Turpin, jusques à ce qu'aultrement en ayt esté ordonné.
Veu par ie Roy en son Conseil lad. re­queste; lettres-patentes de Sa Majesté du 2 3e juing 1597, par lesquelles est attribué à Philippes Danfrye, cy - devant graveur general des Monnoyes de France, que tous
l'1 Jal signale un Julien de Fontenay, graveur sur pierres fines, que le Roi avait nommé son -graveur en pierreries- et qui figure sur l'état de la maison de Henri IV de i5go à 1611. Notre Jean de Fontenay ne serait-il pas ie père de Julien? Tous deux exerçaient le même métier.
o Les Nouvelles archives de Vart fiançait (1877, -• V< P- 4io) ont publié les lettres-patentes du-3i mai i6o5, attribuant à Nicolas Briot l'office de graveur général des Monnaies en remplacement de Philippe Danfrie, et, à la suite de ces lettres, l'information de bonne vie et mœurs faite sur ledit Briot, les 21 et 23 février 1606, enfin l'arrêt de la Gour des monnaies ordonnant sa réception en l'office de graveur général. Sur Jean-Turpin, voir ie Dictionnaire de Jal, p. 1211. Turpin vivait encore en 1626.
ARTISTES PARISIENS.                                                                                                                                                          38
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